Evoquant le système de régulation des produits à large consommation Sypralac mis en place l'année dernière, M. Benaïssa a indiqué que ce système, qui se renforce davantage, est en mesure de créer un équilibre dans les prix des différents produits agricoles, à l'instar de la pomme de terre et l'oignon, en attendant sa généralisation aux autres produits. Par ailleurs, le ministre a souligné que le paiement par les agriculteurs et éleveurs de bétail de leurs dettes auprès des banques a été arrêté suite à la décision du président de la République relative à l'effacement de leurs dettes.
Le programme du financement réglé
Le président de la République avait annoncé, en février dernier à Biskra, l'effacement des dettes des agriculteurs et éleveurs de bétail qui remontent à 2001 et estimées à 41 milliards de dinars.
A une question d'un membre du Conseil de la Nation sur les programmes relatifs au développement rural, M. Benaïssa a souligné que le problème de financement des programmes a été réglé «définitivement» grâce aux décisions des autorités publiques de consacrer «200 milliards de dinars à ces programmes, soit près de 3 milliards de dollars». S'agissant des enveloppes financières que le ministère a consacrées au financement du programme annuel du développement rural, le ministre a indiqué qu'elles sont de l'ordre de 60 milliards de dinars. «Un programme a été tracé par le ministère en vue de développer et élargir les terres arables à travers la réhabilitation d'un hectare de terres incultivables à partir de l'année prochaine», soulignant que la saison agricole 2008-2009 sera «excellente». Le premier responsable du secteur a ajouté que la politique nationale du développement rural, adoptée en 2006, a pour objectif d'atteindre un meilleur financement des projets et donner un rôle plus important à la société civile dans les villages et les ksour afin de réaliser un développement durable et cohérent. 6.800 projets de développement de proximité ont été enregistrés à ce jour au niveau de 1.200 communes à travers le territoire national. Ces derniers devraient créer 150.000 postes de travail. Par ailleurs, 1.850 projets ont été entamés, a souligné le ministre qui a ajouté que 7 millions de citoyens bénéficieront indirectement du programme du développement rural.
Commentaires
Entre ce que dit le ministre relatif au probléme de financement des programme pour lequel il dit qu'il été défenitivement réglé et la réalité sur le terrain, que vivent tous les jours les fellahs pour la concrétisation de leur projet dans les banques il y une différence de taille.
la solution réside dans l'interessemnt au volume de réalisation des cadres de banques qui veillent a la concrétisation financiére de ces programmes à l'image de ce qui se fait aux Etats Unis , sinon tant qu'on laissera les salaires de misére des banquiers a leur niveau actuel, ils s'en ficheront complétement de réaliser un quelconque programme que se soit.